TRANSMISSION AUTOMATIQUE DE LA CLAUSE COMPROMISSOIRE DANS LES CHAINES DE CONTRAT
Dans une chaîne de contrats translatifs de propriété, la clause compromissoire est transmise de façon automatique en tant qu'accessoire du droit d'action, lui-même accessoire du droit substantiel transmis, sans incidence du caractère homogène ou hétérogène de cette chaîne.
l'effet de la clause d'arbitrage international s'étend aux parties directement impliquées dans l'exécution du contrat et les litiges qui peuvent en résulter.
Cass. Civ. I, 27 Mars 2007, 04-20842 ; Revue Lamy Droit Civil, Mai 2007, p.13.
Des panneaux ayant fait l'objet d'une conception élaborée et approfondie, pour répondre aux exigences propres d'un ouvrage, découpés aux dimensions des locaux où ils doivent être installés, et posés sans aucune modification ou adaptation, conformément aux directives du fabricant sont des EPERS.
Cass. Civ. III, 25 Avril 2007, 05-17838 , Dalloz 2007, Act., 1420
Un EPERS peut être défini comme un ouvrage, ou une partie d'ouvrage ou d'un élément d'équipement conçu et produit pour satisfaire, en état de service, à des existences précises et déterminées à l'avance, lorsqu'ils est mis oeuvre sans modification et conformément aux règles édictées par le fabricant, même s'il n'est pas exclusif d'un autre emploi.
Cass. Civ. III, 25 Avril 2007, 06-11482 ; Dalloz 2007, Act., 1420
Mais, selon l'article 1792-7 du Code Civil, ne sont pas considérés comme des éléments d'équipement d'un ouvrage, au sens des articles 1792, 1792-2, 1792-3 et 1792-4, les éléments d'équipement, y compris leurs accessoires, dont la fonction exclusive est de permettre l'exercice d'une activité professionnelle dans l'ouvrage. Il en est ainsi, notamment, des installations industrielles.
Selon la Cour de Bordeaux, une baignoire de balnéo-thérapie scellée au sol pour eviter son déplacement en raison des vibrations, constitue un immeuble par destination, soumis à la garantie décennale (Bordeaux, 1ère, B, 11 Décembre 2006, 02/06547 ; L'Argus de l'Assurance, n°7027, p.51).
Est un EPERS une structure de piscine atteinte d'un phénomène d'osmose, de sorte que le plafond annuel de garantie n'est pas opposable au tiers lésé.
Cass. Civ. II, 22 Février 2007, 06-10125 ; RGDA 2007, 364, note M.Périer
Voir : Avis O.Guérin : "Les conditions de la responsabilité d'un fabricant d'EPERS", Sem. Jur. 2007, G, II, 10116 et 10117.
Enfin, la sanction prévue par l'article L. 211-13 du code des assurances a pour assiette la totalité de la somme indemnisant le préjudice des ayants droit de la victime, avant imputation de la créance des tiers payeurs.